Le S.E.L : une tentative d’éthique comportementale révolutionnaire !

A l’heure où toute notre société n’est que profit, hyperconsommation, gaspillage et où le monopole des valeurs comportementales semble être détenu par les maîtres spirituels et les religions des origines, il est rafraichissement de constater que certains s’essayent-notamment à travers les S.E.L.S – à rechercher d’autres valeurs telles que l’amitié, la solidarité, le partage mais aussi le respect de l’autre et le désir de lui faire plaisir.

Pour le S.E.L et donc REUNISEL, cela passe par un comportement spécifique auquel on est plus habitué de nos jours : En effet, plutôt que de quémander et de chercher à toujours avoir plus et à profiter de l’Etat, des gens ou des circonstances, c’est d’offrir le meilleur de soi-même et de ses capacités et de chercher à faire plaisir à l’autre qui doit être notre principale préoccupation.

Ainsi va t’on s’attacher essentiellement à déposer une multitude d’offres de ce qu’on peut proposer de par son savoir-faire et ses connaissances. Ne soyons pas trop modestes ! Nous sommes tous pétris de « talents » qu’il nous suffit de proposer même si notre société se charge constamment de les minimiser…

Ensuite, nous nous essaierons de faire notre maximum pour rendre service non seulement quand nous sommes sollicités mais aussi quand l’un de nos membres
exprime le besoin d’être aidé que ce soit lors d’une journée conviviale (tour de table) ou sur la gazette dont nous avons tous lu les demandes des autres membres.

Enfin, ce sera par notre courtoisie et notre délicatesse quand nous recevrons l’appel téléphonique du demandeur. A Réunisel, on doit faire tout son possible pour répondre rapidement à la demande et épauler l’autre quand il en a besoin. Certes, celui qui a besoin d’un service se doit de répondre avec la même délicatesse qui devrait normalement aller de soi : Lui ai-je garanti de lui donner une enveloppe pour ses frais d’essence ? Et pourquoi ne pas lui offrir un repas-en plus des G.S- pour le remercier de s’être déplacé et d’avoir consacré un temps précieux pour moi dans les embouteillages pour venir m’ aider ?

D’ailleurs, il nous semblerait sain que la première demande se fasse courtoisement par courriel, en demandant à l’offreur quand on pourrait le joindre téléphoniquement pour ne pas le déranger.

Certes, changer d’attitude du jour au lendemain n’est pas chose facile mais il faut absolument s’y attacher pour avoir « l’esprit du SEL ». Si vous ne créditez pas votre compte, ce n’est pas normal : soit vous n’offrez pas suffisamment vos talents, votre compétence et votre temps-via la gazette et surtout les journées conviviales- soit vous vous y prenez mal. Pourquoi ne pas relever les demandes des autres membres de votre zone sur la gazette et leur proposer votre aide par courriel ? Pourquoi ne pas vous proposer pour aider l’association alors que nous avons créé un « puits sans fond » c’est à dire la possibilité d’être remercié en G.S du travail que nous avons fourni pour elle ?

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Publication publiée :2 novembre 2012
  • Post category:SEL et société