Madagascar a perdu presque toute sa forêt. Elle ne représente plus que 7 % de la surface totale de l’île. : 200 à 300 000 ha partent chaque année en fumée à cause de la culture sur brûlis ( objectif d’avoir des terres agricoles) et les terres subissent les conséquences de l’érosion ..

 

A 200 kms à l’Ouest de Tana, Olivier a cherché à changer les choses en créant une réserve pour la culture de plantes intéressantes au plan médicinal et aromatique (il y en aurait plus de 10 000). Il a aussi installé une distillerie et des labos.

Là bas en grande partie grâce à lui, la communauté villageoise à appris à vivre grâce aux plantes, arrêtant de brûler la forêt pour y planter entre autres du manioc. 88 femmes travaillent sur l’exploitation, avec un règlement de 2€/100kgs. Production par exemple de gingembre papillon (anti-stress) vendue à une société d’aromathérapie (400€/litre) Les paysans ont dès lors 2 revenus : celui de la culture des plantes mais aussi celui de la distillation.

Olivier a aussi initié un programme de reboisement : 450 000 arbres viennent ainsi d’être replantés. Il recherche aussi des substitutions à l’utilisation du bois, notamment pour le chauffage. En face, il exige des sociétés d’aromathérapie française l’engagement de financerdes programmes qui donnent du travail aux populations locales.

Au labo, le médecin traditionnel malgache a déjà identifié plus de 160 plants. Dans le cadre de l’ONG, il assure un programme scolaire avec travaux pratiques de terrain aux enfants de la communauté. Le programme se complète par un centre de santé et une salle d’accouchement (sage-femme +infirmière)

 

Sur l’ile de Nosi Bé, il participe à l’implantation d’Ylang Ylang. Celui-ci n’est productif qu’au bout de 4 ans. Ses fleurs sont utilisées en cosmétiques et pour la qualité des cheveux. Les habitants qui travaillent pour lui gagnent même 250€/mois soit le double du salaire moyen.

On en fait bien-sûr de l’huile essentielle, celle-ci étant analysée et filtrée.

 

Depuis 20 ans, 80 % des enfants atteints de leucémie infantile sont traités par la pervenche de Madagascar…

 

Quand il monte sur la France, il rejoint le beaux quartiers de Paris où il rencontre les « nez » des grands parfumeurs, cherchant à impliquer ceux-ci dans le financement d’actions de terrain à Mada. Il leur fait comprendre que ces territoires constituent leur réserve naturelle et tente

d’accéder à un contrat d’engagement financier. A Grasse, il recherche des sociétés susceptibles de s’engager sur des volumes importants pour assurer la pérénité des exploitations. Les « nez » passent alors l’huile essentielle au crible sachant que pour les nouvelles essences, seul 1 projet sur 10 aboutit. Ainsi, il faut plus de 5 ans pour qu’une nouvelle huile soit certifiée.

 

Dans l’Hexagone, le marché représente 1 milliard d’euros. La démarche d’Olivier est de rendre compatible économie et environnement. Les français sont les 2e consommateurs européens après les Allemands. On trouve d’ailleurs de plus en plus de ce type de produits en pharmacie.

 

En 1 an 1/2, ils ont développé 10 projets dans le monde où grâce à des projets simples et efficaces, ils replacent les populations au centre des projets, chacun y trouvant son compte

 

Cet article a 3 commentaires

  1. WISSOCQ

    REPORTAGE EXCELLENT. MERCI COMMUNIQUER COORDONNES DE L ONG D’OLIVIER,
    UN PASSIONNE QU IL FAUT AIDER.
    PAR AILLEURS, IMPOSSIBLE DE RETROUVER LA VIDEO POUR TRANSMETTRE A DES AMIS.
    A PLUS.

  2. Chaudron Michelle

    bonjour,
    documentaire très riche que nous souhaiterions acquérir pour nos partenaires malgaches qui font de l’agriculture durable depuis plus de 20 ans . est ce possible et comment faire ? merci par avance pour votre aide
    Michelle Chaudron pour Solidarité avec Madagascar

    1. louaisel

      bONJOUR

      Nous n’avons malheureusement pas gardé l’enegistrement de France O
      qui doit être dans leurs archives.
      Peut être pourriez vous vous adresser à cette chaine ?
      Cordialement
      Patrice Louaisel

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