Les français se nourrissent de plus en plus de plats préparés : boites de conserves, en cartons, soupes, pizzas sous emballage… Ces plats représentent aujourd’hui les 2/3 de l’alimentation des jeunes. Mais est ce sans danger pour notre santé ?

Pourquoi sont-ils si plébiscités ?

Un packaging soigné et attractif est le 1er critère …

Exemple : Pasta box : Pâtes cuisinées dans des boites en carton, réchauffées en 2 minutes.

Le fabricant livre déjà 250 000 BOX par semaine, soit 20 millions de BOX vendues cette année.

La question se pose pourtant : D’où viennent les ingrédients ? Avec quoi est faite la sauce ?

Les enquêteurs ne recevront aucune réponse à ces questions n’ayant pu avoir de RDV…

L’exemple de « Raynal et Roquelaure » : un exemple plutôt vertueux

Ces établissements fabriquent du cassoulet haut de gamme. Ils malaxent ensemble 2 types de viande de porc, rajoutent un morceau de viande, oignons, carottes… Prix magasin Métropole 4€

Ils fabriquent toutefois à côté du « cassoulet standard » à moitié prix…

300 additifs autorisés en France

Une faille accroc aux plats préparés peut consommer plus de 20 additifs à chaque repas alors

qu’il est préconisé par les scientifiques de ne pas dépasser 3… Ceux-ci : glutamate, amidon, farine, ingrédients chimiques, émulsifiants, colorants sont utilisés pour la consistance, la couleur,le goût. Or, on connait très peu les dangers de leurs interactions, aucune étude scientifique ne permettant d’en certifier l’innocuité.

Une constatation inquiétante montrerait que ce type de plats généralisés dans la consommation augmenterait l’hyperactivité des enfants…

Certains produits ne sont que des reconstitutions

Ex : Les manchons de poulet n’existent pas dans la nature. Ils sont constitués d’un os, de blanc de poulet et d’additifs pour lier tout çà.

Conclusion : Plus près on est du produit d’origine, mieux c’est.

Expérience comparée de 5 « cordons bleus de poulet » dégustés par des enfants

A bas prix, surgelés, et faits maison…Les enfants vont préférer les produits industriels composés de sel, d’exhausteurs de goût. On fait, on les a habitué aux additifs, les rendant dépendants à ceux-ci.

 

Exemple : cabillaud sauce citron de chez Marie

Certains fabricants comme « Marie » sont plutôt de bons élèves puisqu’ils essayent de remplacer leurs colorants par des produits naturels (ex : curcuma pour remplacer un colorant).Ils font de efforts pour réduire aussi SEL, SUCRE et GRAS connus pour être des conservateurs efficaces mais facteurs d’obésité et de maladies cardio-vasculaires.

Ceux qui ont essayé, estiment qu’il n’est ni difficile, ni coûteux de faire preuve d’imagination pour réduire les additifs dans les plats préparés.

Une charte d’engagement gouvernementale méprisée par les professionnels 

Le gouvernement Bachelot avait bien tenté de faire une charte d’engagement sans suites puisque rien ne les obligeait à y adhérer. Pierre BENETON, chercheur à l’INSERM a établi des dossiers sur les dangers des excès de sel et a constaté une coupable inertie de la part des industriels pour en limiter la teneur dans la composition de leurs plats préparés et lui trouver des produits de substitution.

Par exemple une soupe aux champignons en carton contient à elle seule 38 %  de la quantité de sel à consommer en une journée..

Des étiquettes incompréhensibles …

A la différence de l’Angleterre qui propose des étiquetages précis pour une bonne compréhension des consommateurs : SEL, SUCRE, GRAS et leur teneur dans les plats préparés, les fabricants français continuent à nous proposer des tableaux incompréhensibles.

L’expérience vertueuse de l’Assurance Maladie du Mans …

Son directeur a aujourd’hui mis en place des ateliers gratuits d’initiation en cuisine proposés à des adhérents ayant des problèmes de santé, afin de leur apprendre des recettes réduisant sel et matières grasses sans pour autant faire de la « grande cuisine ». 1500 personnes ont déjà participé aux sessions et on constate déjà une réduction des visites chez le médecin, soit déjà 200 millions d’économies pour l’Assurance maladie.

Le Brésil, 1er fournisseur de poulets pour le  » groupe DOUX » 

2500 éleveurs travaillent pour ce groupe. Les poulets arrivent découpés… Les journalistes enquêteurs n’ont pu visiter les exploitations. En caméra cachée, ils ont pu savoir que les poulets étaient abattus au bout de 30 jours (au lieu de 42 jours dans les autres exploitations intensives) Aucun accès n’a été possible pour connaître la composition des rations alimentaires.

Or, la plupart contiennent des antibiotiques pour préserver la santé (infections microbiennes, digestives et respiratoires) et réduire pertes de poussins et coût de production (qui serait de 30 à 100 % plus cher autrement)

Aucun contrôle possible puisque le STAFAC 100, antibiotique autorisé à base de virginiamicine ne laisse aucune trace. D’ailleurs le Ministère de l’Agriculture ne fait aucun contrôle.

Les plats préparés peuvent être 2 fois plus chers …

Compte tenu du volume proposé dans ces petites boites, le coût des plats cuisinés est pratiquement le double de celui des produits traditionnels

Conclusion

Le consommateur reste le seul maître d’acheter ou non ce type de produits…

De façon générale, pour la santé et pour donner du goût ajouter ail (circulation), oignons, échalotes, et remplacer le sel par des épices variées. Pour la couleur, rajouter du curcuma.

 

 

 

 

 

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Publication publiée :31 août 2013
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